Depuis 2012, chaque année le 11 octobre, nous célébrons la Journée internationale de la fille, l'occasion de faire le point sur les progrès accomplis dans la réalisation des droits des filles et les défis auxquels beaucoup d'entre elles sont encore confrontés partout dans le monde. Cette année, nous célébrons les réalisations des filles, avec les filles et pour les filles, depuis l’adoption de la Déclaration et le Program d'action de Beijing il y a 25 ans, sous la devise Les filles : une force libre et inarrêtable.

Joignez-vous à cette occasion en prenant deux mesures pour souligner l'importance des parlementaires en tant que modèles et législateurs dans la promotion des droits des filles:

1. Pendant ce mois d’octobre, adressez une question parlementaire aux Ministres compétents [Égalité homme-femme / Jeunesse / Santé / Éducation, etc.], sur leur travail pour la réalisation de l’Objectif de développement durable (ODD) no5, à savoir Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles. Vous pouvez utiliser les exemples de questions ci-dessous, en les ajustant comme vous le souhaitez au contexte de votre pays :

   Honorable Monsieur le Ministre / Honorable Madame la Ministre :

   À l'occasion de la Journée internationale de la fille, célébrée aujourd'hui 11 octobre, je me permets de vous écrire pour me renseigner au sujet des programmes faisant partie de votre portefeuille qui visent à protéger les droits des filles et à promouvoir l’égalité des chances conformément à l'ODD 5 des Nations Unies. J’apprécierais plus particulièrement, Monsieur le Ministre / Madame la Ministre, de recevoir vos réponses aux questions suivantes :

   • Quels programmes sont mis en place pour protéger les filles contre la violence à l'intérieur et à l'extérieur de leur foyer ?

   • Comment est-ce que votre Ministère assure-t-il la liaison avec la Police (ou autre organisme compétent) pour faire appliquer la loi contre le mariage précoce et forcé des enfants ?

   • Quels programmes et/ou politiques publiques existent pour protéger les filles mariées ou vivant en union de fait ?

   • Quelles mesures prend votre Ministère pour s'assurer que les filles enceintes et les mères mineures poursuivent leur scolarisation ?

   • Quels types de programmes votre Ministère met-il en œuvre pour garantir aux filles un accès gratuit et égal aux services de santé, y compris aux services de santé sexuelle et reproductive ?

   Merci de partager vos questions parlementaires avec PGA ainsi que la réponse que vous aurez obtenue du Ministre ou de la Ministre concerné(e) par courriel à monica.adame@pgaction.org .

2. Il est encore temps de nous faire parvenir une photo de vous avec votre fille, nièce ou toute autre fille qui vous est chère, accompagnée d’une réflexion sur ce que signifie « élever une fille, force libre et inarrêtable (…) ». Consultez et partager avec vos collègues notre Campagne #MPs4GirlsRights pour la #IDG2019 sur les réseaux sociaux et le site de PGA. Nous avons publié des photos pendant toute la semaine avec nos membres accompagnés de filles heureuses et pleines d’énergie avec le hashtag #MPs4GirlsRights.

   Merci d’envoyer votre photo et légende à  sofia.cossar@pgaction.org . Si le fichier est trop volumineux pour être envoyé par courriel, veuillez utiliser WeTransfer.

   Veuillez également indiquer dans le corps de votre courrier électronique tout compte existant sur les réseaux sociaux que vous souhaiteriez voir étiqueté lors de la distribution du contenu.

   ** Veuillez noter qu'en nous envoyant votre photo, vous et la (les) fille(s) concernée(s) consentez à sa diffusion sur le site internet et les réseaux sociaux de PGA.

Faits:*

• Le mariage des enfants fait référence à un mariage formel ou une union informelle où une ou les deux parties ont moins de 18 ans. Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant leurs 18 ans. 23 filles chaque minute. Près d'une fille toutes les 2 secondes.

• Le mariage des enfants transcende les pays, les cultures et les religions.

• Le mariage des enfants prend racine dans les inégalités de genre, la pauvreté, les traditions, et l'insécurité.

• Le mariage des enfants prive les filles de leurs droits à la santé et à l'éducation et de la possibilité de s'épanouir. Il expose les filles à la violence tout au long de leur vie et les enferme dans un cycle de pauvreté.

• Le mariage des enfants entrave directement la réalisation d’au moins six des Objectifs de développement durable (ODD): Eradication de la pauvreté, Lutte contre la faim, Accès à la santé, Accès à une éducation de qualité, Egalité entre les sexes, Accès à des emplois décents, Réduction des inégalités et Justice et paix.

*Source: Filles, pas Epouses

La Campagne de PGA pour mettre fin au mariage précoce et forcé des enfants (CEFM) vise à donner aux parlementaires les moyens de devenir des leaders dans la défense et la promotion des droits humains des filles et des femmes à travers :

• La construction d’une alliance politique pour faciliter la création d’un cadre juridique et de politiques publiques qui affirment la primauté des lois nationales sur les lois coutumières et religieuses; établir à 18 ans l'âge légal minimum du mariage, uniformément pour les garçons et les filles et sans exception; renforcer l'enregistrement civil (naissances et mariages), les systèmes de santé et l'éducation; et garantir la jouissance des droits relatifs à la santé sexuelle et reproductive, à la propriété et l'accès à la justice, pour toutes les filles et les femmes; et

• Promouvoir le suivi efficace, le financement et la mise en œuvre de l'objectif de développement durable (ODD) 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles, en particulier à travers l'objectif 5.3 consacré à l’élimination de toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, précoce et forcé.

Jusqu’en octobre 2019, les membres de PGA auraient contribué à la réforme des codes civils et de la famille au Costa Rica, au Salvador, au Guatemala, au Honduras, en Indonésie, au Malawi et à Trinité-et-Tobago. Ces réformes ont porté à 18 ans l'âge légal minimum du mariage pour les garçons et les filles, abrogeant les exceptions autorisées qui permettaient jusqu’alors le mariage en dessous de cet âge, et ainsi réaffirmant leur engagement à mettre fin au mariage d’enfants.

Tous les points de vue exprimés ci-après sont les opinions personnelles des membres du Secrétariat et ne sont pas endossés par PGA. Toute affiliation avec des auteurs/éditeurs sera divulguée.

• Mira que te Miro par Catholics for Choice (Amérique latine et Caraïbes), Plan International, ILGALAC, CLADEM, IPPF Western Hemisphere, ICW Latina, parmi plusieurs autres ONG (lancé en septembre 2019 ; disponible en anglais et espagnol).

  « Il s'agit d'un outil de plaidoyer précieux pour les décideurs d'Amérique latine et des Caraïbes qui se préoccupent des droits des adolescentes dans leur pays. Il donne un aperçu régional et national de quatre grands thèmes identifiés lors du Consensus de Montevideo sur la population et le développement : droits humains et laïcité, éducation sexuelle complète, santé sexuelle et reproductive et responsabilité. Vérifiez le positionnement de votre pays dans le classement ! » 

   – Mónica, Directrice, Genre, Egalité et Inclusion 

• Greta Thunberg inspire des jeunes militants dans la lutte contre le mariage forcé des enfants (The Jakarta Post, 26 septembre 2019)

  « Elle a traversé des océans, a catalysé un mouvement mondial autour du changement climatique et maintenant elle inspire des jeunes militants dans la lutte contre le mariage forcé des enfants. »

  – Rebecca, Directrice, Droit International & droits humains

• Mille Soleils Splendides par Khaled Hosseini Mass Market Paperback, Juin 1, 2011)

  “Un rappel incontestable que le mariage peut atteindre, mais pas l'éducation.”

  - Ioana, Interne, Genre, Egalité et Inclusion