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Les autorités militaires du Burkina Faso doivent respecter l'Ordre Constitutionnel


Toutes les institutions démocratiques ont été suspendues ou dissoutes en violation de la Constitution. C'est le troisième pays de la région ouest-africaine à connaître un coup d'État militaire au cours des dix-huit derniers mois. Il est vrai que les milices autoproclamées « djihadistes » ont infligé beaucoup de souffrances à mon pays et à la région, mais un coup d'État militaire, imposant un état d'exception, n'est pas une solution viable. La dissolution du gouvernement et de l'Assemblée nationale compromet gravement les progrès accomplis par mon pays dans le renforcement de ses institutions démocratiques.

La vague promesse des militaires de « revenir à l'ordre constitutionnel » dans un « délai raisonnable » n'offre aucune garantie au pays et à sa population, dans une région marquée par de graves violations des droits humains commises notamment par les insurgés de l'extrémisme violent. L’Action Mondiale des Parlementaires (PGA) exhorte toutes les autorités militaires burkinabés à rendre immédiatement leurs armes et à respecter l'ordre constitutionnel en retournant à un gouvernement dirigé par des civils et démocratiquement élu.